top of page

NORTHERN LIGHTS

Juillet 2014, 2.700 km entre Rennes et Hambourg


J'ai choisi Hambourg pour l'exotisme de la destination en période estivale. Prendre la direction du nord alors que la majorité des européens filent vers le sud, c'est le genre de choses que j'aime faire.

 

Après 2700 km à arpenter les côtes de la Mer du Nord, des doutes persistent sur le bien fondé de ce choix...

 

Il y a d'abord eu la météo. J'ai cru comprendre que ce mois de juillet 2014 est un des pires que l'on ai connu en matière d'ensoleillement et de précipitations (sauf en Bretagne...). Pour ma part, je dirais que les deux tiers du parcours se sont déroulés, au pire sous la pluie, au mieux sous quelques averses, mais la plupart du temps sous un ciel gris et une humidité omniprésente. Cela nécessite du materiel au top et une organisation sans faille, sinon on peut y laisser du materiel (genre eClope et iPhone...)

 

Puis il y a eu les paysages (avec la mer du Nord, pour unique terrain vague...). Tout c'est bien passé jusqu'au Cap Gris-Nez. Après, à de rares exceptions, le paysage resté le même depuis Zeebrugge jusqu'à Hambourg. La partie hollandaise du parcours reste la plus monotone, indéfiniment plate, sans arbres, avec du vent et l'habitat qui ne change pas. 

 

Enfin il y a ce "petit je ne sais quoi" qui peut faire la difference. Je cherche encore le charme de la plupart des lieux que j'ai traversé. Entre les stations balnéaires de la Mer du Nord bétonnée et sans âme, et les musées à ciel ouvert ouvert comme Brugge, le juste milieu est quasi inexistant.

 

Malgré tout, je reste heureux d'avoir fait ce voyage et les bons souvenirs sont nombreux.

 

Je connaissais très peu le littoral français de la Manche. Les valleuses et falaises de la côte d'Albâtre ou le cap Gris-Nez offrent des paysages parmi les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir.

 

Rotterdam et son apparence de métropole ultra-urbanisée remplie d'anonyme, s'est révélée super accueillante et pleine de charme.

 

Les pistes cyclables des belges, des hollandais et des allemands ainsi que leur comportement vis-à-vis des cyclistes restent un modèle que la France risque de mettre des années à assimiler (et je ne parle même pas de mise en oeuvre).

 

J'ai croisé beaucoup de cyclorandonneurs et ces rencontres restent de bons souvenirs.

Pour conclure, l'un des points plaisants du voyage à vélo réside dans l'évolution de son bon déroulement (logistique, destination, prise de décision, itinéraire...). J'ai beaucoup de plaisir à me dire que, bien que l'ayant fait, Northern Lights ne pourra en aucun cas être le meilleur voyage à vélo parmis tous ceux que j'auria un jour fait !

 

Un grand merci à tous ceux qui ont suivi cette aventure sur Facebook et m'ont encouragé.

 

A bientôt pour la suite.

 

Loïc

bottom of page