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Galerie photo des étapes

J'ai fais ce que je pouvais pour rattraper la qualité médiocre des photos à partir du milieu du voyage...
Auray > Arzal


Une première journée qui commence sous un ciel incertain. La ballade est tranquille et se déroule au rythme des bacs qui enjambent golfes et ria... Premier bivouac sur une aire de picnic à côté du barrage d'Arzal.

Arzal > Le Pellerin


Je commence ma journée par un café devant les bateaux qui passent le barrage dans un joyeux bordel. Ensuite, c'est le pont de Saint-Nazaire pour la deuxième fois en vélo. Je rejoins enfin la Loire à Vélo avec la section Saint -Brévin/Nantes que je n'avais jamais pratiqué. Second bivouac au Pellerin, mon hamac rend l'âme après deux ans de loyaux services.

Le Pellerin > Bordeaux


Au programme du jour, trouver un nouveau hamac et rejoindre la gare pour descendre à Bordeaux. En mode touriste à Nantes, la vie est douce...

Bordeaux > Sauveterre


Aujourd'hui, j'attaque la piste cyclable des deux mers. Elle est superbe, le revêtement vient d'être refait, c'est une piste de billard qui serpente à l'ombre dans la forêt. le soir, j'arrive à Sauveterre de Guyenne qui fête son vin. Au programme, viande saoûle et camping gratuit sur le terrain de foot...

Sauveterre > Sérignac


Je rejoins tranquillement la Garonne en roulant parmis les domaines de l'entre-deux-mers. Après une pause technique Au Vélo d'Antonin à La Réole pour réparer des rayons récalcitrants, je rejoins le canal de Garonne. J'y roule peinard jusqu'à Sérignac où la commune accueil gratuitement les randonneurs dans un petit camping avec douche chaude et fête gourmande au village...

Sérignac > Grisolles


Journée tranquille le long du canal. Un incendie stoppe tout de même ma progression pour un petit moment avant que je ne me décide à passer à travers l'épais écran de fumée... Le soir, je tombe sur un type qui randonne avec sa douzaine de chiens husky ! Je finis avec un bivouac au bord de l'eau et un superbe crépuscule.

Grisolles > Blagnac
et pause toulousaine


Petite journée où je rejoins le cousin à Blagnac. Le lendemain, c'est en mode touriste à Toulouse et en mode mécano à La Maison du Vélo ou je répare encore des rayons récalcitrants ! 

Blagnac > Béteille


Avec Toulouse commence le canal du Midi et ses platanes, environ 40.000, tous numérotés. A Castelnaudary, le cassoulet est tentant, mais je ne suis pas sûr qu'il fasse bon ménage avec la chaleur et l'effort... Bivouac au bord du canal au programme de la nuit.

Béteille > Homps


Une fouine, dont vraissemblablement je gêne le passage, fait son apparition, ainsi que les premiers cyprès. Les portions de canal sur lesquelles les platanes sont malades sont bien tristes. En milieu de journée, je grimpe jusqu'à la cité médiévale de Carcassonne et picnique au milieu des petits trains de touristes... Bivouac à Homps, je commence à trouver le canal monotone...

Homps > Port-La-Nouvelle


Aujour'hui, je vais enfin quitter le canal qui commence vraiment à m'ennuyer. j'arrive à la bifurcation entre le canal du midi et celui de la Robine qui descend vers le sud. Ce sera le sud avec d'abord Narbonne, puis enfin la méditerrannée avec Port-La-Nouvelle. L'endroit n'est pas des plus sexy, d'autant plus qu'un orage carabiné est annoncé pour la nuit. Je file au camping municipale et à peine installé, des torrents d'eaux s'abattent sur ma tente qui atteind sa limite d'efficacité...

Port-La-Nouvelle > Argeles


La côte n'est pas encore très jolie dans le coin, mais les premier reliefs font leur apparition. Je laisse passer Perpignan et me confronte aux premières départementales surfréquentées et au soleil qui commence à cogner. Le soir, je carotte en beauté un camping à Argeles en me posant au milieu d'intermittents du spectacle hébergés dans le cadre d'un spectacle donné par la municipalité... 

Argeles > Llança


Les choses sérieuses commencent avec les contreforts des Pyrénées, d'autant plus qu'il commence à faire très chaud dès le matin ! Encore quelques ports français, la superbe Collioures, Cerbères, puis c'est l'Espagne. Les montées se font plus dures, mais les vues sont magnifiques. Je sue sang et eau jusqu'à Llança où je crapahute avec mon vélo chargé sur un cap avant de me poser pour la nuit sur une plage. Les moustiques, le sable et l'humidité auront raison de mon sommeil...

Llança > L'Escala


Réveil aux aurores mais j'ai encore une bonne tête. Ce matin, 400 m à grimper depuis la plage... Du coup, je zappe le cul de sac Cadaques qui nécessite de redescendre tout ça pour remonter ensuite... Tant pis pour Dali... Descente vertigineuse vers Roses, l'éclate totale ! Arrivé en bas, je fais soigner une vilaine coupure que je me suis faite la veille sur un rocher lors d'un bain. Je croise le chemin d'un hollandais sur un superbe Santos. On se quitte à l'Escala, il a un bus de retour deux jours plus tard à Barcelone, il doit rouler encore. Je trouve un superbe spot pour la nuit au milieu des pins au bord de l'eau.

L'Escala > Platja d'Aro


Les effets de la fatigue et de la chaleur commencent à se faire sentir. C'est n'importe quoi aujourd'hui ! Je me tape un sacré col à 500 m d'altitude et un détour de 35 km pour arriver à 10 km de mon point de départ si j'étais passé par la côte. Lorsque je m'en rend compte, je suis dépité. Ma seule récompense a été de voir là-haut un superbe tumulus celte au milieu des chênes lièges... Pour couronner le tout, le soir, je m'installe dans la marina d'un port où il y a l'eau courante et me fais virer au beau milieu de la nuit. Je finirais dans un camping à 1h du mat', accueilli par un vigile qui me pique ma carte d'identité après m'avoir braqué sa lampe torche en pleine gueule... Cabron !

Platja d'Aro > Blanas


La journée commence par une grimpette des familles, mais ensuite, la route est tout simplement magnifique. Une corniche serpente dans un parc naturel en surplombant la méditerannée. La beauté est de courte durée et j'atteris à Lloret qui schlingue le tourisme de masse de mierda ! Je suis exténué, limite à boût de force à cause du relief et de la chaleur. je finis par me trouver un coin peinard pour la nuit au prix d'une dernièr mur à 20% à grimper. Je m'installe dans un sous-bois infesté de fourmis. Je dors comme une pierre.

Blanas > Barcelone


La journée d'hier a failli avoir raison de moi, mais je touche mon objectif du doigt. Barcelonne n'est plus très loin et tout le monde me recommande de finir en train, la circulation étant trop importante. Je ne me fais pas prier et arrive à Barça en milieu de journée. Ma décision de continuer via l'Italie est prise et je réserve sur internet un ticket pour un ferry pour Savonna à 300 km de la France. Impossible de trouver un warmshower ou un camping, je me laisse tenter par une chambre d'hôtel. Je passe ma soirée sur la Rambla mais ne fais pas de vieux os, il fait super chaud et ma chambre est climatisée...

Barcelone


En touriste dans Barcelone. Il fait une chaleur à crever et je commence à tourner en rond avec mon vélo. Je décide de m'approcher du terminal de ferry. Surprise ! Le bateau pour Savonna est parti hier soir à 23h59, aujourd'hui il est au départ de Civitavecchia, 700 bornes plus au sud... Si je le prends, je m'assoie sur ma nuit d'hôtel et sur mon billet et je je dois débourser 84 euros. Après un moment d'énervement justifié et de reflexion pragmatique, je prends le billet pour Civitavecchia non sans une petite apréhension pour les kilomètres imprévus qui s'invitent sur mon parcours. Monté à bord, la tension retombe un peu et je passe la nuit plié en quatre dans le fauteuil d'un dortoir surclimatisé...

Barcelone > Civitavecchia


La méditerrannée est un lac d'un bleu magnifique. Le seul fait marquant de la journée sera le passage des bouches de Bonifaccio et une escale à Porto-Torres en Sardaigne. J'arrive vers 20h00 à Civitavecchia. Je commence par une terrasse avec wifi et une tentative infructueuse sur Warmshower. Je passe la nuit dans le port, certe sur un banc, mais avec l'eau courante pour la douche et les moustiques d'usage...

Civitavecchia > Ameglia


Premier véritable contact avec l'Italie. Les lumières du soir et du matin sont superbes ici. La veille, j'ai trouvé un train pour Pise qui m'avancera un peu dans mon périple, du coup je traîne un peu. Vers 13h00 je débarque à Pise en plein cagnard. Un petit tour qui penche et me voilà parti pour rejoindre la mer. La route est pénible, pleine de voitures qui me rasent la barbe, je me dis que c'est parce que je suis sur une départementale qui rejoins une autoroute, je me trompe, c'est juste tout le temps comme ça ici...

Pas mécontent d'avoir rejoins la côte, j'enchaîne les stations balnéaire de ce qui n'est pas encore la Riviera. Ca recommence à bien grimper ici et je me fait la descente de Montemarcello (300m) de nuit, un régal. Un orage menace. un premier camping tente de me soutirer 25 euros... Bien essayé. le second trouvé par hasard sera le bon. Une carotte en règle me récompense d'une douche chaude et d'une bonne nuit sous la pluie.

Ameglia > Lavagia


Je plie ma tente sous la flotte. Toute la journée sera orageuse. Un premier orage me ceuille à l'heure du déjeuner. Je trouve un abri pour manger au sec. La pluie cesse et je m'attaque à une route plate en montagne. Soudain, un déluge s'abat sur moi et mon vélo. Pas d'abri à l'horizon et je dois patienter pendant 30 minutes. Jamais je n'ai été aussi trempé. Du coup, je reprends la route sous les trombes d'eau jusqu'au prochain village où je trouve un abri. Je me sèche et me change puis reprends la route. Le col du Bracco qui me prends par surprise sera le plus haut du voyage. 600m. Au sol, les grafittis des spectateurs du giro... J'en ai vraiment chié, mais quelle joie d'arriver au sommet. La descente qui s'en suit est à la hauteur de l'effort. A Lavagia, je me mets en quête d'un spot pour la nuit. Je me heurte à plusieurs refus pour dormir dans des jardins et les autochtones me regardent comme un moins que rien. Je finis par trouver un jardin ouvrier. Fabrizzio accepte que j'y dorme si je reviens à la nuit tombée. J'opterai pour sa cabane, ce qui m'évitera de monter ma tente.

Lavagia > Cogoleto


Encore un petit col pour commencer la journée. Derrière lui, Gênes. J'y arrive à l'heure la plus chaude et y commence par m'écrouler dans un parc après avoir constaté tristement la perte de ma cigarette électronique. Je fais un tour dans le centre. La ville sera le climax négatif du voyage en terme de bruit, pollution, circulation et chaleur. La sortie de ville se révèle un véritable calvaire durant lequel je m'efforce de ne pas craquer parmis les voitures. Quelques kilomètres plus tard, le tumulte se calme un peu et j'enchaîne les stations balnéaires. Le soir, après une douche aux bains publics, je me pose dans le port de plaisance pour la nuit.

Cogoleto > Imperia


Réveil magique au petit matin, ca vaut le coup de dormir dehors et de se réveiller avec le soleil. Par contre ça fatigue, du coup j'ai peu de souvenirs de cette journée. Je sais qu'elle m'a réconciliée avec les italiens avec qui j'ai enfin pu discuter de choses et d'autres, c'était pas trop tôt ! J'ai beaucoup roulé, le long de superbes paysages. Le soir, j'ai beaucoup tourné dans Imperia pour trouver un spot. Puis j'ai croisé un type à vélo qui semblait aussi chercher un spot. Jonathan avec qui je fais connaissance. On tourne ensemble pour trouver un endroit pour dormir et l'on finit sur une corniche piétonne avec chacun notre banc face à la mer.

Imperia > Menton


Encore un matin de magicien. Notre spot est plein sud et le lever de soleil sur la mer est magnifique. Le réveil est difficile, mais la perspective d'être ce soir en France me motive. On s'organise avec Jonathan et on prend la route. Le relief est terrible dans le coin, de vraies montagnes russes. Après Vintimille, c'est le passage de la frontière pour Menton. On a tous les deux accumulé pas mal de fatigue et après réflexion, on décide de carotter le camping municipale de Menton. Le soucis, c'est qu'il est tout en haut de la ville, à 200 m d'altitude. On s'y installe puis on redescends en ville pour trouver une laverie. Trop cher, on se contente d'un apéro face à la mer avant de remonter au camping où l'on fait notre lessive en pleine nuit.

Menton > Antibes


Réveil difficile au camping et de bon matin pour partir en douce. On file direct sur Monaco ça grimpe bien. La météo n'est pas terrible, mais le point de vue de l'arrivée est quand même pas mal. Dans le centre, il est est encore tôt et il n'y a pas grand monde. Ca sent le propre. On fait le tour du propriétaire et finit dans le port à reluquer les Yachts. Avant de repartir, on passe par le Palais. L'endroit est plutôt joli. La sortie de ville passe par un long tunnel en côte. Une véritable épreuve où je hurle contre les camions qui me nous abrutissent de bruit et de pollution. Après ça, Nice est un soulagement. la ville est belle et l'on s'installe dans un superbe parc pour le déjeuner. Après une pause logistique et internet pour Jonathan, ses plans ont changé. Son rendez-vous est annulé et du coup, il a du temps pour aller en Suisse en passant par les Alpes. On sur quitte sur la promenade des anglais et je continue jusqu'à Antibes où je me pose dans un recoin du port.

Antibes > Saint-Tropez


Superbe lever de soleil après avoir été réveillé par des marins qui commencaient leur journée. Au programme du jour, Juan-les-Pins, Cannes, Saint-Raphaël et Saint-Tropez, on a vu pire comme étapes... Juan est un peu décevante, mais Cannes est une super étape. Je remonte toute la croisette, fait une pause devant le Carlton et ses bolides, fait le tour du walk of fame du palais des festivals et me pause dans le port de plaisance pour humer l'atmosphère. Puis je roule au pied de l'Esterel et m'y arrête pour déjeuner tant les lieux sont beaux. La circulation reprends le dessus tout l'après-midi. J'arrive à Saint-Tropez en fin d'après-midi. A peine le temps de m'extasier sur la vieille ville que des trombes d'eaux s'abattent sur la ville pendant 30 minutes. Je profite de l'accalmie pour découvrir la ville puis commence à chercher un coin pour la nuit. Compliqué ! Ce n'est qu'à la nuit tombée que je m'installe dans une super cabane de plage au milieu des canebières. Déjà endormi, je suis réveillé par un des plus beaux feux d'artifice que j'ai pu voir, celui du quinze août en baie de Saint-Trop', la grande classe.

Saint-Tropez > La Seyne-sur-Mer


Ce n'est qu'au matin que j'aprécie vraiment la beauté de l'endroit oùj'ai dormi. Après mon petit déjeuner, le propriétaire des lieux fait son apparition, un petit vieux très gentil qui m'accueille très gentiment et me raconte l'histoire des lieux. Je reprends la route, non sans passer à la Madrague chez la reine des lieux, B.B. herself. Bon ça reste une jolie maison derrière des canisses alors je trace... Je grimpe dans les terres vers Ramatuelle. La vue est superbe, ça sent la Provence à plein nez. Puis les stations balnéaires se font moins huppées et j'attrape une voie verte à partir du Lavandou. Je me pose un peu à La Ciotat puis pousse jusqu'à Toulon. lorsque j'y arrive, le temps se gâte et le Mistral s'est très sérieusement levé. Je trouve les lieux peu propice à un bivouac, du coup je tente ma chance sur Warmshower. En quelques coups de fils, je trouve un hôte à une heure de route à La Seyne-sur-Mer. On est dimanche soir, il est tard et le couple revient fatigué d'un mariage. l'accueil est peu chaleureux, mais au moins je dors dans un lit.

La Seyne-sur-Mer > Cassis


J'ai dormi comme une pierre et le petit-déjeuner est l'occasion de faire connaissance avec mes hôtes. Ensuite, je file chez décath' pour emprunter des outils pour un entretien mécanique sur mon vélo qui en a besoin. Je redescends sur La Seyne pour le déjeuner dans un parc puis je poursuis mon chemin. La prochaine grosse étape devrait être Marseille qui n'est pas si loin, mais ça grimpe sacrément pour y arriver. Une dernière pause à La Ciotat et j'arrive à Cassis en fin de journée après une lutte acharnée contre le vent et les côtes. J'y trouve un spot pour la nuit pour éviter Marseille.

Cassis > Lançon-de-Provence


La journée où tout bascule... Elle commence pourtant bien et de bon matin. La route de la gineste devait descendre pendant 20 bornes jusqu'à Marseille selon un gars du coin. Elle s'est révélée un col bien abrupt, avec des vues époustouflantes, qui certe descendait, mais uniquement sur le dernier quart du parcours. Avant de m'engouffrer dans Marseille, je fais une pause café sur un parapet d'où la vue à 180° est superbe. Puis c'est la longue descente jusqu'au Prado. Ensuite la corniche qui coupe le souffle par sa beauté, avec les îles du Frioul pour horizon. Je décide de me pauser à Saint-Charles où je m'aperçois que j'ai oublié ma cigarette toute neuve sur le parapet où je me suis arrêté plus tôt. C'est la goute d'eau qui fait déborder le vase. Ca me démoralise complètement. Faut dire que j'ai besoin de repos. je décide de tenter ma chance avec un chauffeur routier pour rentrer en Bretagne. je tente ma chance au port de commerce, puis à Vitrolles après avoir grimpé des bornes pour sortir de la cuvette marseillaise. Et dans mon élan, je tente Lançon-de-Provence où ça ne marche pas plus. Je finis penaud sur une aire d'autoroute, dans mon hamac, frigorifié par le Mistral et démoralisé par cette journée de merde.

Lançon-de-Provence > Aigues-Mortes


Bien décidé à faire mieux qu'hier et surtout décidé à correctement finir mon voyage, je reprends la route direction Miramas qui m'a été indiquée comme la grosse gare du coin. Les paysages d'ici sont sans interêt et les routes insupportables et dangereuses en vélo. J'ai donc décidé de prendre le train vers la Camargues avant de continuer jusqu'à Narbonnes. Mais les conseils dans le coin sont de mauvaise augure. Miramas n'est qu'un cul de sac d'où je dois retourner sur Arles. J'y prends donc un train histoire d'accelérer le mouvement. A ma sortie du train, un type me demande si j'accepte de poser pour son sujet de stage photo sur les cyclocampeurs. J'accepte de bon coeur et passe un moment agréable. Puis je tourne dans la jolie Arles où je déjeune tranquillement. A sa sortie, je souffle enfin, je roule sur des routes de campagne ombragée et sans voitures, un vrai luxe dans le coin. En fin de journée, j'arrive à Aigues-Mortes, une superbe ville fortifiée dont je n'avais jamais entendu parler. A la nuit tombée, je trouve un camping où je négocie la nuit à 5 euros, bien décidé à me reposer enfin après 10 jours à rouler plein pot...

Aigues-Mortes > Agde


Grasse mat' ce matin et repos au bord du canal. Ca fait du bien et je reprends mes esprits tout doucement. Après le déjeuner, je prends la direction de la côte avec le Grau-du-Roi. De là, j'enchaîne les stations balnéaires à la con. Les paysages de lacs et de marais, balayés par le vent d'Ouest qui m'empêche d'avancer ne me plaient pas du tout. Il n'y a que Sète qui me réconcilie avec le coin. Mais ce petit plaisir est de courte durée lorsque je m'aperçois que mon téléphone est déchargé et que sa prise usb est h.s. Dépité, je m'accroche aux branches pour ne pas baisser les bras face aux évènements négatifs. Difficile de dormir à Sète, je continue plus loin. Je traverse une superbe zone naturelle bordée par une plage de sable blanc sous la lumière du crépuscule. Plus loin c'est Marseillan, station de merde qui me rappelle la vendée. J'y tourne pendant des heures pour trouver un coin pour dormir. Rien. Même les campings sont barricadés et complets... je continue encore jusqu'au cap d'Agde, où il y a du monde partout. Je finirai à Agde ville, à 1h du mat' après 120 bornes, au pied du Mont Saint-Loup.

Photos en attente de développement...

Agde > La Rochelle

Tout ça sent quand-même la fin... Je ne suis plus trop loin de Narbonne qui fermera symboliquement cette boucle méditeranéenne. A Agde, je récupère le canal du midi qui m'assure d'être en dehors des axes de circulation, moments qui se sont faits rares depuis l'Italie. Le vent est un peu tombé et j'arriv tranquillement à Narbonne en début d'après-midi.

J'y prends un train pour Bordeaux. En arrivant à Bordeaux, je saute dans un TER pour La Rochelle où je sais pouvoir carroter un dernier camping.

La Rochelle > Auray

Journée de train, la météo à mon arrivée est uj peu cruelle. Je goûte enfin un repos que je pense mérité.

Photos en attente de développement...

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